Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Le président de la Liga espagnole Javier Tebas était face à la presse ce matin pour parler de plusieurs sujets y compris le projet de Super Ligue européenne. Et sur ce point, il avoue qu’il ne comprend pas la position de Joan Laporta qui n’a pas commencé le projet avec les autres, mais qui se maintient toujours dedans.
Javier Tebas, président de LaLiga, a accordé un entretien à Europa Press au cours duquel il a évoqué plusieurs sujets, avouant qu’il ne comprend toujours pas la décision de Barcelone de continuer en Super League : « J’ai expliqué à Laporta qu’il avait commis une erreur. Le conseil d’administration actuel n’a pas participé aux réunions clandestines et a ensuite été convaincu en quatre jours. Je pense qu’il a été un invité qui ne connaît pas très bien la question. Je ne comprends pas la position de Barcelone de rester dans cette situation au moment où ce qu’ils doivent rechercher, c’est une stabilité importante.
Je l’ai déjà dit à l’époque, avant les élections qui devraient avoir lieu le plus tôt possible pour rechercher la stabilité institutionnelle et avec cela résoudre les problèmes économiques et ce que je vois qu’au lieu de rechercher la stabilité institutionnelle, ils ont cherché une plus grande stabilité institutionnelle. Un gâchis et ce n’est pas bon de chercher des solutions financières au club de football de Barcelone ».
Par ailleurs, il s’est aussi prononcé sur Florentino Pérez, le président du Real Madrid et de cette Super Ligue : « J’ai entendu le président du Real Madrid dire que le football allait se ruiner et trois ans et ce n’est tout simplement pas vrai. L’impact de Covid sur le football espagnol s’élève à 1 029 millions d’euros, dont 783 sont déjà en opérations de financement et de refinancement signées, et 246 dans les ressources propres des clubs. Le fait qu’ils puissent trouver des financements sur les marchés internationaux témoigne très bien de la façon dont ils ont géré la crise et ce n’est pas la même chose dans les autres ligues : l’Italie et la France sont bien pires.
Il tombe à plusieurs reprises dans des contradictions : il parle du covid et ensuite il dit qu’il y travaille depuis trois ans. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est qu’ils ont dit que c’était fait pour sauver le football. Si oui … pourquoi était-ce clandestin ? La seule chose clandestine qui soit faite pour de bon, ce sont les cadeaux de Reyes. Ils sont dans l’approche de la Super League depuis 20 ans, nous savons tous que ce serait la ruine. Quand je l’ai entendu, je n’ai pas ri, mais J’en ai eu de la peine. Florentino Pérez ne gagne jamais, il semble incroyable que vous le connaissiez. Ce n’est pas un problème personnel, c’est que nous avons une idée différente de l’idée du football. C’est que derrière tout cela se trouvait Gianni Infantino, le président de la FIFA. Pousser, dire … »
