Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Le Real Madrid a été humilié par le FC Barcelone dimanche dernier dans le dernier clasico de la saison. Une défaite qui passe mal en interne, puisque le vestiaire est bien déçu par les tactiques essayistes de Carlo Ancelotti alors qu’il jouait un match très important, le plus important même de la saison, pas en termes des points, mais pour son honneur et celui des Madrilènes. C’est donc pour essayer de faire passer la pilule qu’il a envoyé un message à son vestiaire après le fiasco qui est pleinement de sa faute.
Carlo Ancelotti est sans aucun doute un grand entraineur, mais pas un grand tacticien sur qui on peut compter quand il n’a pas son onze titulaires à disposition. Puisque si la chose la plus simple à faire face au Barça est de couvrir l’absence de Benzema, ce dernier a lamentablement échoué avec Modric jouant comme un faux neuf alors qu’il y avait Jovic et Mariano comme possibilités standard à risque zéro et Asensio et Isco comme alternatives avec lesquelles il avait déjà flirté. Bale n’était ni dans sa tête ni dans son corps. Mais la haute pression devant Eric et Piqué initiée par un joueur qui a 36 ans sur les jambes et qui est aussi l’un des deux constructeurs officiels du jeu pour l’équipe blanche n’a pas marché.
La tournure a été inattendue et la sanction très nette avec un (0-2) à la pause. C’est en ce moment que l’immobile Ancelotti a décidé d’essayer une défense à trois au début de la deuxième mi-temps, quelque chose qui n’a jamais été déployé par cette équipe du Real Madrid 2021-22 face au feu réel et qui rappelle des bizarreries comme celle avec Camavinga au poste d’arrière gauche lors de la défaite 1-2 contre Sheriff. Mais là encore il essaye de justifier ses conneries : « Je voulais essayer le un contre un à l’arrière pour presser au milieu de terrain », a expliqué l’Italien en conférence de presse sur cette tactique de défense à trois. Une décision très controversée face à deux des joueurs les plus rapides de la planète.
Dembélé (35,9 km/h) et Aubameyang (35,5 km/h). Et la sanction a été rapide. Déjà à la 58e, le Barça lancé par Ferran à marquer deux nouveaux buts en seulement quatre minutes et 58 secondes à Madrid, le Clasico est fini et le ciel s’assombrit sur Madrid. « C’est à cause de moi, à cause de moi, à cause de ma faute, à cause de ma grande faute ». Ancelotti s’est déguisé en Nazaréen devant les médias comme s’il avait d’autres choix. Un 0-4 avec quatre arrêts de Courtois qui ne laissent pas non plus de place pour autre chose que d’être presque reconnaissant que les dégâts n’aient pas été plus importants.
Mais ce n’est pas tout, puisque la salade déjà trop épicée servie aux Madrilènes qui avaient soif de victoire a également eu une autre décision incomprise de l’Italien avec le retour à un back four et Casemiro parfois en défense centrale : son désordre final, comme s’il voulait essayer tout ce qu’il n’avait jamais réussi à faire dans un match officiel même contre Levante dernier du championnat face à un Barça en feu. Et après l’humiliation qui sauf retournement de situation et coup de tête de Pérez ne va pas lui couter son poste, il est venu calmer son vestiaire avec un message qui pourrit encore plus la soirée des athlètes qui étaient engagés, mais dispersés par ses tactiques essayistes.
« Ne faisons pas d’histoires », a dit Ancelotti au vestiaire, mais Courtois déjà a laissé transparaître la déception du groupe lorsqu’il a été interrogé sur l’approche : « Nous devons parler de la tactique en interne, rien n’a fonctionné, ni au début ni ce qui a été changé par la suite. » Carletto a mélangé de l’acide chlorhydrique avec du sulfate de chlore et a provoqué une réaction qui a brûlé son célèbre sourcil. Ce pauvre maître-nageur est passé à la postérité pour avoir fait des bêtises dans une piscine, mais le cafouillage tactique de l’Italien dans un Clasico décuple les doigts qui sont pointés sur lui depuis Paris. Il y a beaucoup d’ombres des temps passés qui secouent les chaînes. Ancelotti ne pourra pas dire qu’il n’a pas été prévenu.
