Tokyo2020 : Asensio envoie une Espagne à bout de souffle rejoindre le Brésil en finale avec un golazo

L’Espagne de Luis de la Fuente était face au Japon dans le cadre de la seconde demi-finale des jeux Olympique (la première opposait le Brésil au Mexique, et c’est aux tirs au but que les Brésiliens sont venus à bout des Mexicains après un match nul et vierge durant 120min). Et pour cette rencontre, ce sont les Espagnols qui ont fini par tirer leur épingle du jeu, mais dans les prolongations.

En effet, cette demi-finale est très importante pour l’Espagne, car c’est une médaille qui se joue sur la pelouse de Saitama. Et si l’Espagne sort vainqueur de ce match, cela lui garantirait au moins la médaille d’argent. Dans le cas contraire, elle va se battre pour le bronze, qui se jouerait contre le Mexique. Mais dès l’entame, c’est le Japon qui démarre avec une pression un peu en avance sur la ligne de démarcation. Il oblige l’Espagne à jouer vite pour ne pas céder à sa poussée. Mais à la 6^e, c’est l’Espagne qui obtient sa première occasion. A la 6^e, Cucurella centre à partir de la gauche. Mais le ballon est dégagé par un défenseur japonais au point de penalty pour empêcher Rafa Mir de tirer. Mikel Merino apparaît au second poteau, un peu forcé, mais ne peut pas envoyer le ballon dans les buts. L’Espagne prend ainsi le contrôle du jeu avec 80% de possession du ballon. A la 19^e, Merino récupère à l’avant de la surface japonaise, il fait une petite talonnade sur le côté pour Rafa Mir, mais le ballon n’arrive pas à destination.

Jusqu’à la 22^e, les occasions brillent par leur absence, ce qui montre que le football olympique est dur, rude, sec. Le Japon se déploie bien et empêche les Espagnols de prendre des espaces. Ce qui fait que les hommes de la Fuente ne sont pas capables de montrer leur meilleure version. Même Pedri manque dans la pression, et il a chaque fois plus de problèmes pour quitter sa zone de confort. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’à la 39^e, le jeu s’est complètement équilibré. A la 43^e, Kubo s’illustre magnifiquement bien. Il passe sur l’aile droite et entre dans la zone par le côté, coupe et envoie une belle passe au point de pénalty. Mais il ‘y a aucun japonais pour reprendre le ballon. La première mi-temps se termine donc par la domination de l’Espagne avec 58% de possession du ballon avec quatre tirs, dont un cadré, par deux du Japon, même si le score est toujours vierge.

Du retour des vestiaires, Merino reçoit un jaune pour lancer la partie. L’espagnol est en retard et marche sur un rival au sol. Il se plaint, de la sanction, mais cela me semble clair. A la 53^e, Ayashi trouve la transversale de l’Espagne sur une jolie frappe bien puissante. A la 55^e, l’Espagne croyait obtenir un pénalty. Le défenseur central japonais arrive plus tôt et c’est Mikel Merino qui est en retard et donne un coup de pied dans la jambe du défenseur, qui est au sol. Yoshida voit le jaune, au-dessus. Mais après visionnage des images de la VAR, l’arbitre conclut qu’il ne s’agit pas d’un penalty. De plus, il enlève le carton jaune de Yoshida. La suite du jeu n’a rien donné d’intéressant envoyant les deux équipes en prolongation.

Dans les prolongations, les hommes du sélectionneur Luis de la Fuente n’ont jamais réussi à prendre le meilleur sur les Japonais. Pire, ils ont complètement perdu le contrôle du ballon enchainant de fautes dangereuses dans leur défense. Ils étaient même à bout de souffle. Mais le Madrilène Marco Asensio entré en cours de jeu a pu délivrer ses coéquipiers par un joli Golazo à la 115^e. Il a le ballon en position basse à l’intérieur de la surface. Il tire du gauche, et le ballon prend la direction d’un petit filet. Il rentre juste à l’intérieur du poteau, sur le côté droit de Tani qui ne peut rien faire sur cette action, la première dangereuse de l’Espagne déjà à bout de souffle dans les prolongations. Après, les hommes de Luis de la Fuente ont su bien jouer le football à l’espagnol en privant les Japonais du ballon jusqu’à la fin de la prolongation.