Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Carlo Ancelotti a accordé un entretien au média italien Corriere dello Sport. Une occasion pour lui de se prononcer sur plusieurs sujets de l’actualité du football, tout comme son ancien joueur au Real Madrid Cristiano Ronaldo, qui évolue actuellement sous les couleurs de Manchester United.
En effet, au cours de son entretien, le technicien Italien s’est d’abord prononcé sur la Ligue italienne et les difficultés de la Juventus : « C’est normal que la Juventus traverse un moment compliqué, elle se renouvelle après des années de succès. Le titre se jouera entre l’Inter, Milan et Naples, même si la perte d’Osimhen est un coup dur pour les Azzurri. Spalletti fait un excellent travail et je suis toujours en train de parler avec De Laurentiis. Avec l’amitié… ».
Il s’est ensuite pronncé sur la sélection italienne qui est en barrage : « En juin, ils ont fait un miracle et nous devons leur en être reconnaissants. Elle est inférieure à l’Espagne, la France, l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique ? Ils avaient la bonne motivation et les bonnes conditions et Mancini a préparé les matchs avec brio, réalisant ainsi quelque chose d’extraordinaire. Repesca ? Le tirage au sort est compliqué, mais nous parviendrons à nous qualifier ».
Il s’est aussi prononcé sur le manque de respect de Leonardo : « En d’autres temps, j’aurais réagi différemment, mais je suis à un stade de ma vie où je veux simplement être en paix avec le monde. Je suis dans le football depuis 1977… Presque 46 ans, et 30 ans comme entraîneur. J’ai joué plus de 1200 jeux, j’ai perdu le compte. Je n’ai ni le temps ni l’envie de me battre. Quand Florentino voudra me virer, je ne me mettrai pas en colère. »
Il va enfin se prononcer sur son carnet de note et le Portugais Cristiano Ronaldo : « L’entraîneur intelligent est celui qui adapte le jeu aux caractéristiques de ses joueurs. Je serais un idiot si, avec un attaquant comme Vinicius qui a une moto sous les pieds, je n’optais pas pour la contre-attaque. Un autre exemple : si j’ai Cristiano, je cherche à lui donner souvent le ballon, je ne lui demande pas de revenir en arrière. La même chose avec Ibra. Il y a deux types de joueurs : ceux qui font la différence et ceux qui doivent courir. Je ne crois pas aux idéologies telles que guardiolismo, sarrismo… Je crois en l’identité de l’équipe ».