Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Bien lancé cette saison et très enthousiaste, l’effectif dirigé par le Technicien italien Carlo Ancelotti semble à bout de souffle à un moment très critique de la saison. Puisque c’est le moment où il fallait maintenir à tout prix la tendance. Mais la réalité chez les Merengues est tout autre, car ces derniers n’ont plus de marge d’erreur. En Europe, ils joueront la première place du groupe mercredi contre le Celtic, déjà sans filet, et en LaLiga, malgré la victoire du Clasico, l’avance sur le Barça s’est réduite à un seul point. Une baisse incroyable de performance qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs.
Fragilité défensive étonnante : Le Real Madrid a encaissé trois buts en deux matchs, soit 1,5 par match, presque le double de sa moyenne de la saison. Une faiblesse particulièrement prononcée à Leipzig, avec trois buts encaissés et une poignée d’occasions concédées. Lors de ce match, l’Italien a changé trois de ses quatre piliers défensifs, faisant entrer Lucas en tant que “2”, Nacho en tant que défenseur central gauche et Rüdiger en tant que latéral gauche. Avec un jeu déjà difficile. Nacho et l’Allemand ont échangé leurs positions pour essayer d’arrêter la saignée défensive de l’équipe.
Sans l’étincelle de Benzema : L’absence de Karim Benzema continue de se faire ressentir même si Rodrygo joue bien e rôle pour le moment. Mais la réalité est qu’avec le Brésilien, Madrid est une équipe excessivement prévisible, avec une dépendance accentuée de Vinicius, presque toujours défendue par deux, voire trois joueurs rivaux. Sans son ballon d’or, Madrid perd la capacité de jouer à l’intérieur, un domaine dans lequel il se mélangeait très bien avec Rodrygo, et même la capacité de générer du jeu dans des positions plus profondes, où le Français descend souvent en profondeur pour initier des attaques.
L’ombre du Qatar : Même si Carlo Ancelotti essaie de convaincre que les précautions avec certains joueurs (Benzema, Modric, Valverde, Tchouaméni contre Gérone) visent à éviter les blessures, il est clair que la proximité de la Coupe du monde au Qatar conditionne les joueurs, qui sont tentés de lever le pied au moins pour ne pas risquer leur participation à la Coupe du monde. C’est dire que le caractère exceptionnel d’une Coupe du monde au milieu d’une saison est l’un des principaux facteurs, sinon le plus décisif, dans l’issue d’une saison inhabituelle dans l’histoire du football mondial.
Rotation courte malgré un effectif bien large : Carlo Ancelotti n’a jamais été un fervent croyant en son effectif, raison pour laquelle il a toujours opté pour une rotation limitée. Et la première défaite de la saison a montré que le plan B de l’entraîneur italien est loin de ses premières options en termes de performance. En défense, seul Rüdiger s’avère assez solide pour menacer la ligne arrière standard de l’Italie. En attaque, seul Asensio a réussi à montrer la tête dans une ligne dans laquelle Hazard et Mariano jouent des rôles absolument résiduels.
Des jambes lourdes : Le retour de Pintus à la maison blanche était pour garder les joueurs en très bonne forme, ce qui a marché la saison dernière. Mais fortuitement, le facteur physique pèse sur Madrid à ce stade de la saison. Puisque l’équipe qui imposait sa puissance physique à de nombreuses reprises en seconde partie est plus lente et plus lourde à ce stade de la saison, avec neuf matchs joués en seulement 28 jours. Une charge physique qu’il faut réguler, en tenant compte des besoins de l’équipe… et sans perdre de vue, une fois de plus, la participation de la plupart des joueurs de la sélection à la Coupe du monde, qui débutera le 20 novembre.
