Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Franck Ribéry n’est pas un grand fan du Portugais Cristiano Ronaldo. Il ne peut en être autrement, puisque la plupart du temps que les deux hommes se sont rencontrés sur la pelouse, l’avantage est pour le Portugais. Mais le pire est que même en dehors, ce dernier fait encore parler de lui au détriment du Français, ce qui l’a couronné en 2013, une année où le Français avait tout gagné et croyait que le Ballon d’Or allait lui revenir.
En effet, Franck Ribéry ne digère toujours pas le fait qu’il n’ait pas remporté le Ballon d’Or 2013. C’est la raison pour laquelle même 9 ans après le Sacre de Cristiano Ronaldo, le Français n’arrive toujours pas à savoir ce qui s’est passé. C’est dire que la pilule n’est toujours pas passée. Et au cours d’un long entretien accordé à la Gazzetta dello Sport, l’ancien joueur du Bayern Munich est revenu sur l’une des plus grosses déceptions de sa carrière.
En effet, érigé en grand favori, l’ailier tricolore avait finalement terminé, à la surprise générale, à la troisième place après avoir recueilli 23,36% des voix, derrière Lionel Messi (24,72%) et le grand gagnant Cristiano Ronaldo (27,99%). Un résultat d’autant plus étrange que les votes ont été prolongés d’un mois à l’époque, et le plus prestigieux des trophées individuels dans le football avait ainsi été remis le lundi 13 janvier 2014.
Mais ce temps, c’est ce dont avait besoin Cristiano Ronaldo pour marquer davantage les esprits, en qualifiant presque à lui tout seul le Portugal à la Coupe du Monde 2014 lors du barrage face à la Suède de Zlatan Ibrahimovic. Cet épisode, le Français ne l’a toujours pas compris, c’est pourquoi il a déploré dans les colonnes du média italien : « Ce fut injuste, j’avais fait une année incroyable, j’aurais dû le gagner. Ils ont retardé l’attribution des votes, il s’est passé quelque chose d’étrange. Cela m’a paru une décision politique ».
Pour rappel, Franck Ribéry a fait une année 2013 exceptionnelle. Puisqu’au-delà des statistiques personnelles 22 buts et 18 passes décisives, son palmarès parlait pour lui : champion d’Allemagne, vainqueur de la Coupe d’Allemagne, de la Ligue des champions, de la Supercoupe d’Europe et du Mondial des clubs, soit cinq trophées qui, normalement, auraient dû lui permettre de décrocher le Ballon d’Or. Mais les votants en ont décidé autrement.
