Lionel Messi : « Je ne sais pas si je serai à la Coupe du monde 2026 »
Le président de LaLiga espagnole Javier Tebas était en conférence de presse cet après-midi après l’adoption de l’accord entre LaLiga et le CVC. Et au cours de son intervention, le dirigeant a abordé le départ de Lionel Messi du FC Barcelone, un événement qui est selon lui traumatisant, vu le fait que tout écroulé en très peu de temps.
En effet, présent en conférence de presse, Javier Tebas s’est d’abord prononcé sur le départ de Lionel Messi et son impact sur LaLiga espagnole : « Barcelone en avait signé d’autres avant Messi. Ces 15% représentent plus de 40 millions, ils auraient pu signer un joueur. Nous voulons toujours avoir les meilleurs joueurs. Le départ de Messi a été un peu traumatisant parce que pendant un moment Laporta a dit que tout allait bien, mais en un après-midi tout s’est écroulé.
En tout cas, nous avons travaillé très dur pour augmenter notre valeur marchande. Nous avons les quatre prochaines saisons vendues et aucune clause ne dit qu’elles valent moins sans Messi. Les fans de Barcelone seront toujours les mêmes, avec ou sans Messi. Nous avons récemment signé un contrat de huit ans avec ESPN sans aucune obligation de la part des joueurs. Ils sont importants, ils aident, mais ils ne sont pas indispensables.
Il s’est ensuite attribué le mérite d’une mission réussie, puisque pour lui, vendre les droites télés uniquement pour 50ans est un exploit : « Nous voulons que CVC récupère son investissement le plus rapidement possible. Plus ça se passe bien pour eux, mieux nous nous développons tous. Il faut avoir une vision de l’entreprise : lorsqu’un fonds obtient 10 % d’une entreprise, il est normal qu’il la détienne pour toujours. Ici, après 50 ans, ils le perdent ».
Il va finir par se prononcer sur le communiqué de la RFEF : « La RFEF s’implique toujours dans tout ce que nous faisons, même si, en réalité, elle n’a même pas lu l’accord. Nous avons pensé aux clubs qui sont promus et aussi à ceux qui étaient là avant, car ils ont contribué à la croissance. Par exemple le Deportivo : s’ils sont promus, je pense qu’ils auront droit à 30 millions d’euros. Et les nouveaux clubs qui arrivent disposeront d’un minimum de quatre millions d’euros pour les dix premières années. »