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Le président de la Juventus Andrea Agnelli n’est pas pour l’abandon du projet de Super Ligue européenne. Une position que ce dernier a affiché en conférence de presse ce vendredi 4 juin 2021, à l’occasion des adieux de Fabio Paratici, désormais ex-directeur sportif du club turinois aux fans du club et à la presse.
Andrea Agnelli est en mode règlement de compte avec le président de l’UEFA Aleksander Ceferin, ce dernier qui a pris tout son temps pour mettre la pression aux trois clubs qui sont toujours engagés dans le projet de Super Ligue Européenne. Et acteur majeur du projet mené par douze cadors européens, le dirigeant italien a réaffirmé le besoin de changement à l’UEFA, tout en rappelant l’importance des réformes pour assurer la survie du football continental, même s’il a fini par regretter la violence de la réponse de l’instance européenne.
« Pendant des années, j’ai essayé de changer les compétitions européennes de l’intérieur, parce que les signes de crise étaient évidents, même avant la pandémie, a expliqué Andrea Agnelli en conférence de presse. […] La Super League n’est pas un coup d’État, mais un cri d’alarme désespéré pour un système qui, sciemment ou non, se dirige vers l’insolvabilité. L’accord entre les clubs fondateurs était conditionné à la reconnaissance préalable de la compétition par l’UEFA. La réponse était assourdissante, avec des termes offensants et des méthodes arrogantes, puis cela s’est dirigé contre trois clubs.
[…] Ce n’est pas avec ce type de comportement que le football sera réformé face à la crise. Heureusement, je sais que tous les membres de l’UEFA ne pensent pas la même chose. Cependant, le désir de dialogue demeure inchangé. La Juventus, Barcelone et le Real Madrid sont déterminés à réaliser une réforme complète des compétitions, a encore assuré le dirigeant de la Vieille Dame face à la presse. Et surtout, réaliser une réforme dans l’intérêt des clubs qui nous ont montré leur peur face à la situation actuelle. »
C’est dire que le patron de la Juventus tout comme son homologue du Real Madrid ou du FC Barcelone maintient l’envie d’une réforme, même si officialisé le 18 avril, le projet de Super League s’est écroulé en l’espace de 48 heures après le retrait des six clubs anglais, qui face à la pression populaire et à la vive opposition des supporters, ont fait machine arrière. Mais cela n’inquiète en rien le patron de la Juventus et ses homologues qui restent engagés dans la compétition.