Super Ligue : après Pérez, Laporta réagit à la procédure disciplinaire de Ceferin « alarmant et incompréhensible »

Comme Florentino Pérez, Joan Laporta ne veut pas baisser la tête devant le président de l’UEFA Aleksander Ceferin. C’est la raison pour laquelle ce dernier qui n’est pas intimidé par la procédure disciplinaire lancée par l’instance européenne dénonce une « la coercition et une pression intolérable » de la part du président de l’instance. Pour lui cette décision est simplement « alarmant et incompréhensible »

En effet, c’est dans une déclaration officielle que le président du FC Barcelone a réitéré sa position en faveur de la compétition dont ils sont les promoteurs : « Le FC Barcelone, la Juventus de Turin et le Real Madrid CF veulent exprimer leur rejet absolu de la coercition insistante que l’UEFA exerce sur trois des plus grandes institutions de l’histoire du football. De même, cette attitude est alarmante en violation flagrante de la décision des cours de justice, qui ont déjà clairement prononcé un avertissement à l’UEFA de s’abstenir de toute action contre les clubs fondateurs de la Super League pendant le déroulement de la procédure judiciaire.

Par conséquent, l’ouverture d’un dossier disciplinaire par l’UEFA est totalement incompréhensible et porte directement atteinte à l’état de droit que nous, citoyens de l’Union européenne, avons démocratiquement construit. En outre, cela constitue un manque de respect pour l’autorité des tribunaux eux-mêmes.

Depuis le début, la Super League a été promue dans le but d’améliorer la situation du football européen, toujours en dialogue permanent avec l’UEFA et dans le but de continuer à accroître l’intérêt pour ce sport et d’offrir aux supporters le meilleur spectacle possible. Tout cela, dans un cadre de durabilité et de solidarité, notamment dans une situation économique de risque maximum telle que celle que connaissent la plupart des clubs européens.

Cependant, au lieu d’étudier comment moderniser le football dans un dialogue ouvert, l’UEFA souhaite que nous retirions les poursuites judiciaires qui, comment pourrait-il en être autrement, remettent en cause son monopole sur le football européen. Le Barça, la Juve et Madrid, clubs centenaires, ne céderont à aucune forme de coercition ou de pression intolérable et continueront à faire preuve d’une forte volonté de discuter, par le dialogue et le respect, des solutions urgentes qu’exige aujourd’hui le monde du football. Soit nous modernisons le football, soit nous assisterons à sa ruine inévitable. »