Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
La finale de la Copa America va se joueur dans cette nuit à une heure du matin. Et si tout le monde attend avec impatience le vainqueur de cette édition, le sélectionneur argentin Lionel Scaloni qui pense aussi à remporter son premier titre avec l’Argentine a admis que même si l’Argentine échoue, cela ne changera rien au statut de la Pulga qui n’a toujours pas gagné avec son pays.
En effet, Lionel Scaloni s’est bien préparé pour cette finale de la Copa, et avoir le meilleur joueur de l’histoire dans ses rangs le rend plus confiant : « Pas besoin de gagner un titre pour le prouver. Logiquement, nous sommes intéressés à le gagner, pour toutes les personnes et nous tous qui sommes ici en train de faire un effort pour ne pas casser la bulle et qu’il n’y a pas d’infections. Je tiens à le souligner, car finalement tout s’est bien passé. Mais qu’en est-il de Léo, s’il gagne ou non, reste en retrait. Il a déjà montré qu’il est le meilleur joueur de l’histoire et même les adversaires le reconnaissent ».
Il s’est ensuite prononcé sur son adversaire de la finale, le Brésil : « Nous analysons le Brésil. On sait de quelle équipe il s’agit. Nous allons prendre nos précautions et essayer de leur faire du mal. C’est une finale et il faut la prendre comme telle, en interprétant le jeu. Quand ce sera fini, la vie normale continuera. En fin de compte, le football, comme la vie l’a montré en cette année et demie de pandémie, passe au second plan. C’est 90 minutes, mais ensuite la vie continue et j’espère que c’est la fête. C’est un match de foot. C’est important, mais pas l’une des choses les plus importantes ».
Interrogé sur ce que cela signifie de jouer une telle finale au Maracana, l’entraîneur argentin s’est inquiété en soulignant que « nous devons la jouer comme à Buenos Aires, à Santiago du Chili ou ailleurs. Au-delà d’être un stade mythique, il faut penser comme s’il s’agissait d’un terrain neutre. Parfois, vous ne pouvez pas maîtriser 90 minutes. Marquinhos l’a dit aussi et je suis d’accord avec lui. Parfois le rival joue et plus il domine, mieux c’est, mais parfois non. Il se peut. Quand on est dominé, il faut essayer d’être compact et regagner la domination perdue ».
Mais il ne finit pas sans féliciter ses joueurs pour l’engagement dont ils ont fait preuve dans cette Copa América : « Je suis très excité de diriger des joueurs qui m’ont montré qu’ils savent vraiment représenter notre pays, je suis profondément fier d’eux. Ils ont fait un effort énorme, certains étaient des parents concentrés, certains n’ont pas vu leurs enfants, leurs grands-parents. Pour nous, c’est un triomphe d’être arrivé ici et pour ces joueurs de montrer qu’ils veulent gagner quelque chose ».
