Real Madrid-Girona : Ancelotti risque 4 matchs de suspension pour ses déclarations sur l’arbitrage

Le Real Madrid a été tenu en échec ce dimanche 30 octobre 2022 dans le cadre de la 12^e journée de LaLiga. Un nul qui n’arrange rien aux affaires du technicien italien qui, chaque fois qu’il fait tourner est en difficulté dans le jeu produit. Mais ce qui a été le plus intéressant dans ce match a été les polémiques sur lesquels l’Italien s’est prononcé à la fin du match.

Calme la plupart du temps, Carlo Ancelotti s’est emporté ce dimanche 30 octobre 2022 après le nul de son équipe face à Girona. Puisque le but de l’égalisation vient d’un pénalty polémique que Stuani a transformé à la 80e minute. Et frustré par cette décision arbitrale, Carletto n’a pas hésité à parler de l’arbitrage en conférence de presse : « Je n’aime pas vraiment parler de ça, mais aujourd’hui je parle », a déclaré l’Italien avant d’affirmer à propos du penalty « ils l’ont inventé ».

Des déclarations qui peuvent lui coûter très cher. Puisque si la Commission des compétitions décide d’ouvrir une procédure à son encontre, comme elle l’a fait pour les propos de Gayà à la fin de la saison dernière, de telles déclarations pourraient entraîner une sévère suspension de quatre matchs. C’est celle qui avait été imposée au capitaine du “che” lorsque, à la fin d’un match Valence – Osasuna à la fin de la saison dernière, a déclaré : « Il ne voulait pas siffler, mais bon, on va se battre avant tout ».

Toutefois, les déclarations de l’Italien vont plus loin. Puisqu’il a clairement admis sans aucune ambiguïté : « J’ai parlé à Asensio et il touche le ballon avec sa poitrine, c’est vrai qu’il avait sa main gauche dans une position un peu étrange, mais elle couvrait le corps, elle ne le rendait pas plus grand. Il peut y avoir un doute s’il le touche, mais il n’a tout simplement pas touché le ballon de la main, ils l’ont inventé ».

Par ailleurs, en ce qui concerne le but refusé à Rodrygo, l’Italien n’a pas voulu rentrer dans la polémique. La preuve, il a juste déclaré : « Le deuxième est plus discutable parce qu’il n’y a pas un contrôle total du gardien de la balle avec la main, mais il peut être sifflé, je ne vais pas discuter ». Mais malgré une seconde déclaration moins éloquente, le coach italien peut être sanctionné de la même manière que Gayà a été pénalisé.