Lionel Messi : « Je ne sais pas si je serai à la Coupe du monde 2026 »
Carlo Ancelotti est pour le moment très contesté dans le club de la capitale espagnole. Puisque même si le Real Madrid a pris sa partie concernant les polémiques arbitrales, cela ne veut pas dire pour autant qu’il sera épargné à la fin de la saison s’il n’arrive à rien gagner. Et pour renverser la situation, le technicien a juste trois rencontres qui seront les plus importantes de sa vie et de la fin de sa carrière en club.
Les défaites consécutives du Real Madrid face au FC Barcelone dans les clasicos ont mis une énorme tâche sur la saison du Real Madrid. Avec la dernière défaite, le club à moins d’un miracle a dit adieu à LaLiga, et peut désormais se tourner vers d’autres objectifs plus nobles, car il y a trois matchs en avril, trois finales, dont l’issue déterminera s’il y a un espoir pour 2022-23. Il s’agit de la demi-finale retour de la Copa del Rey contre le Barça mercredi 5 et la double confrontation contre Chelsea (12 et 18 avril) en quarts de finale de la Ligue des champions. L’enjeu de ses rencontres est titanesque : une finale de coupe et une demi-finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Il n’y a pas de meilleur palliatif que de regarder devant soi.
C’est dire que l’Italien peut encore rêver de deux titres potentiels avec un championnat qui servira de gestionnaire des efforts. Mais il y a aussi un objectif, terminer deuxième, puisque le champion et le deuxième du championnat et de la coupe joueront la prochaine Super Coupe. Mais s’il y a un match, c’est le troisième du championnat qui remportera le prix. Dans le cas hypothétique où Madrid ne parviendrait pas à revenir au score contre le Barça après avoir été mené 1-0 à l’aller, une troisième place serait également suffisante pour se qualifier pour la Super Coupe. Les week-ends seront mis à profit pour se rafraîchir avant les matchs décisifs du milieu de semaine.
En effet, le barrage contre Liverpool en Ligue des champions et le dernier Clasico en Liga ont mis en évidence une chose : Ancelotti a son nouveau onze de départ pour les grands soirs. Et la Liga doit être l’amortisseur. S’il y a quelques jours encore, certains postes étaient incertains, les doutes ont été levés. Les blessures d’Alaba et de Mendy ont permis à Rüdiger, en pleine ascension, de s’imposer comme le partenaire de Militao et Nacho, apparu à Anfield comme un bouche-trou, est désormais le ‘3′ même si Ferland est déjà rétabli de ses maux. Tandis que Camavinga est actuellement beaucoup plus Casemiro que Tchouameni (il le dépasse déjà en minutes : 2 407′ contre 1 873′).
Avoir la Liga pour amortir les efforts, de plus, est essentiel pour que des joueurs comme Benzema, Modric ou Kroos gèrent les apparitions pour découvrir la marmite à des moments clés. Surtout pour Karim, qui n’a pas encore trouvé la régularité physique. Tandis que Luka et Toni espacent de plus en plus leurs apparitions et la situation permettra à Ancelotti de renforcer cette idée. Il faudra voir des joueurs comme Asensio ou Ceballos trouver une clé de minutes et se montrer dans une partie décisive où leur renouvellement est en jeu. Pour remporter les 15e et 20e Copa del Rey, Ancelotti a besoin de la meilleure version des vétérans et des nouveaux venus. Bien sûr, tout dépend de la victoire des trois finales d’avril. C’est le kilomètre zéro.