Qatar 2022 : les joueurs pointés du doigt après l’effondrement de l’Espagne face au Japon

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Le sélectionneur espagnol Luis Enrique a décidé de faire tourner son effectif après ses deux premiers matchs de la coupe du monde Qatar 2022. Une décision qui n’a pas porté ses fruits, puisqu’ils ont été battus par le Japon descendant à la deuxième place, ce qui arrange bien le pays qui va éviter certains grands noms. Mais en dépit de ce fait, cette débâcle porte certains noms.

En effet, les rotations de Luis Enrique ont fragilisé la sélection espagnole, a et par la même occasion mis à nue les lacunes de certains joueurs qu’il a préféré dans son groupe et qui ne méritent peut-être pas une place, puisque la plupart des “nouveaux visages” n’étaient pas à la hauteur de la tâche.

Unai Simón : En première période, il n’a pas eu grand-chose à faire. Sur le premier but du Japon, il a touché du pied un ballon à Balde, qui l’a perdu et c’est là que le problème a commencé.

Azpilicueta : Toujours à la hauteur, et parfois même plus. C’est lui qui a fait la passe à Morata qui a ouvert le score pour l’Espagne. Ils ont mené 1-0.

Rodrigo : Il a été titulaire malgré sa gêne à la cheville. Il a ressenti l’absence de Laporte, qui lui donne de la consistance. Les défenseurs centraux ne doivent jamais être vus séparément.

Pau Torres : est allé de mal en pis. Peu sûr de lui au début et en difficulté face à la vitesse des Japonais, qui l’ont débordé. Luis Enrique a eu tort de lui donner le poste de titulaire.

Balde : n’a pas pu exploiter sa vitesse, car les Japonais couvraient bien les deux flancs. Dans le jeu pour le premier but du Japon, il était inexpérimenté. Il s’est fait voler le ballon après une passe engagée du gardien de but et c’était le début de la défaite.

Busquets : Sa domination commence par son contrôle de l’espace. Il est toujours au bon endroit, mais il a été affecté par la vitesse du ballon de l’adversaire.

Gavi : Il n’a peur d’aucun combat. Il se donne à fond. Il court comme un fou et génère un effet contagieux sur le reste de l’équipe. Quand il est parti, ça s’est vu.

Pedri : Il s’approche du but de l’adversaire, mais il a du mal à trouver le chemin du but. Il a également souffert de la vitesse des Japonais et a été dilué.

Nico : comme Balde, il n’a pratiquement pas trouvé d’espace pour courir, car les Japonais étaient déterminés à ne pas leur laisser d’espace libre.

Morata : Il sort un but par match. Déjà en tête du classement des buteurs du Qatar avec trois buts à égalité avec Rashford, Gakpo et Mbappé.

Olmo : Il a beaucoup de danger. Il a toujours le but entre ses sourcils. Mais cette fois, il était moins étincelant.

Carvajal : Il a dû entrer en jeu en deuxième mi-temps, moment où les Japonais se sont imposés par la vitesse.

Asensio : Quand ils vous mettent sur le terrain pour marquer, c’est plus difficile parce que vous accélérez et vous ratez. Ça lui est arrivé. Il ne pouvait pas ouvrir la défense adverse.

Ferran : même chose qu’Asensio, mais avec moins de profondeur. Il a bien commencé la Coupe du monde, mais il a perdu son étincelle.

Jordi Alba : Luis Enrique l’a réservé et il a eu tort. L’Espagne a perdu presque toute la profondeur qu’elle avait dans les deux premiers matchs.

Ansu Fati : Il a essayé, mais, comme Asensio, il est entré en jeu dans la défaite et entrer en jeu pour faire basculer le match n’est jamais la meilleure chose à faire.

Govea Agbomahena

Govea Agbomahena, journaliste professionnel, passionné du football et web rédacteur sportif à To Foot. Merci de retrouver mes articles sportifs sur le site tofoot.com. Écrivez-moi au : [email protected]

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