Qatar 2022 : l’Argentine en fête « Être au sommet comme nous le sommes maintenant est quelque chose d’unique »

L’Argentine a fini par venir à bout d’une équipe de France très déterminée et d’un Kylian Mbappé pas très flamboyant dans son jeu, mais très chirurgical. Et auteur d’un triplé, le meilleur buteur de cette coupe du monde n’a pas réussi à mener son équipe vers la gloire lors des séances des tirs au but, même s’il a réussi le sien. C’est donc avec plein d’émotions que les Argentins se sont confiés sur ce sacre.

Le premier à laisser sortir sa joie est Dibu Martinez, le gardien argentin élu meilleur gardien de la coupe du monde : « C’était un match difficile. Nous contrôlions la situation et ils ont égalisé le score avec deux tirs de merde. On a mené 3-2 et ils nous ont donné un autre penalty. J’ai fait mon truc, celui dont je rêvais. Je n’ai pas de mots. J’étais calme dans les pénaltys. Encore une fois, ils m’ont donné trois coups de pied et ils ont marqué trois buts. J’ai pu sauvegarder le premier, mais c’est ce qui s’est passé. Je suis allé en Angleterre à un très jeune âge et cela revient à ma famille. »

Il a été suivi par Enzo Fernandez qui a déclaré à son tour : « Je suis né pour sortir et jouer comme ça. Dieu m’a fait un cadeau et grâce à lui, je suis ici. Gagner une Coupe du monde avec son pays… il n’y a rien de plus. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. Je n’arrive pas à trouver les mots pour m’en remettre. C’est un moment que je n’oublierai jamais. L’opportunité de gagner la Coupe du monde avec mon pays est un honneur. Messi le mérite plus que quiconque. Il est mon idole. Tout s’est passé si vite qu’il m’est difficile d’en profiter. Je réalise un rêve en remportant la Coupe à l’âge de 21 ans. »

Et enfin Lionel Scaloni n’a pas passé son tour : « Je sais que vous dites toujours famille (merci), mais mes parents m’ont permis de comprendre qu’il ne faut jamais abandonner, ne jamais aller contre qui que ce soit, mais toujours aller de l’avant. Aujourd’hui, cela a payé, mais l’important est que lorsque ce n’est pas le cas, les gens peuvent comprendre qu’un entraîneur veut faire les choses bien. J’ai de la chance d’être ici et je remercie tout le monde. Je ne pense pas que nous en soyons encore conscients, mais c’est un moment à apprécier. Surtout les gens. Nous qui vivons de ce métier et qui avons traversé des périodes difficiles, dans les bons moments, sommes habitués à ces choses ? C’est avant tout un plaisir incroyable. Avoir été au sommet comme nous le sommes maintenant est quelque chose d’unique. »