Qatar 2022 : Enrique avant le Maroc « Je pense que nous allons mieux jouer et que nous allons gagner »

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DOHA, QATAR – NOVEMBER 22: Luis Enrique, Head Coach of Spain, speaks during the Spain Press Conference at Main Media Center on November 22, 2022 in Doha, Qatar. (Photo by Mike Hewitt – FIFA/FIFA via Getty Images)

Le sélectionneur espagnol Luis Enrique Martinez était en conférence de presse ce lundi 5 décembre 2022 en prélude à son match de huitième de finale de la coupe du monde. Une occasion dont il a profité pour faire le point sur l‘état son effectif. Il a aussi été interrogé sur l’état d’esprit du groupe après la défaite contre le Japon et questionné sur le style de jeu.

Comment se porte l’équipe nationale et que doit faire l’Espagne ? : « Ils vont tous bien. Azpilicueta est récupéré. Nous avons une idée claire et nous n’allons pas la changer. Les Marocains sont très motivés et sont passés en premier. L’Espagne se porte très bien et si je regarde ses performances, elles sont remarquables, sauf pendant dix minutes contre le Japon. Je suis très heureux et très satisfait de ce que je vois à l’entraînement. »

Il ne suffit pas que l’Espagne frappe une balle ? : « Il y a un malentendu évident sur ce qu’est le football. Si un jeu se complique et que vous devez frapper une balle, alors vous le faites. Cela signifie que j’achète le paquet entier. Nous allons continuer à jouer depuis l’arrière, c’est ce qui nous a permis d’arriver là où nous sommes. Mais il ne sert à rien de dire que si nous avions pris un ballon, nous n’aurions pas perdu contre le Japon. Ce sont les joueurs qui décident sur le terrain, mais avec une idée claire du jeu. Le Maroc a un niveau élevé et s’il y a quelqu’un qui les sous-estime, ce n’est pas le peuple de l’équipe nationale espagnole. »

Que peut-on exiger de l’Espagne ? : « Je ne sais pas avec quoi je serai heureux. Je ne me soucie pas du résultat. Si vous faites mieux que votre adversaire, vous gagnez généralement les matchs. Je pense que nous allons mieux jouer contre le Maroc et que nous allons gagner. L’objectif est toujours de jouer sept matchs, alors pourquoi les erreurs ne se reproduiraient-elles pas ? C’est possible que cela se produise. Le football est très complexe. Je connais nos forces et, au final, c’est le joueur qui prend les décisions. J’achète le pack entier, quand on gagne et quand on perd. »

L’Espagne joue-t-elle au tiqui-taca ou à la pression, qu’est-ce qui a changé en Espagne ? : « L’idée du jeu est la même qu’au Barça, à savoir dominer le jeu. Je le vois comme un spectacle et pour que les gens s’amusent. Nous ne cherchons pas seulement la victoire, nous cherchons le résultat pour que les fans passent un bon moment. J’ai toujours la même idée. »

Pouvez-vous travailler sur les séances de tirs au but ? : « Il y a plus d’un an, j’ai dit aux joueurs d’arriver à la Coupe du monde avec un millier de penaltys répétés. Il y aura des rounds d’abattage quand ce moment arrivera. Pour moi, les pénalités ne sont pas une loterie, si vous vous êtes entraîné pour elles, vous les prendrez mieux. La pression du moment est quelque chose qui en dit long sur le joueur. Les gardiens de but sont également importants et nous avons trois très bons gardiens de but. C’est une tâche que nous avons prise en compte. »

Nous attendons une foule énorme en faveur du Maroc, comment l’Espagne va-t-elle gérer cela ? : « Ça me rappelle le match de huitième de finale contre la Croatie au Danemark. Nous sommes ravis que le stade soit plein et qu’il y ait beaucoup de Marocains. C’est une grande motivation pour nous. Les trois ou quatre mille Espagnols qui viennent nous aideront. Les relations avec le Maroc sont splendides, de nombreux Marocains vivent en Espagne et nous nous entendons bien. »

Comment allez-vous, vous et les joueurs ? : « Je suis parfait, dans ma ligne. Nous avons fait une synthèse avec les joueurs sur ce que nous avons fait de bien et de moins bien, et nous sommes très convaincus de nos possibilités. »

Le manque d’habileté de l’Espagne peut-il être coaché ? : « C’est un cliché. Je vais m’employer à démystifier les clichés. Artisanat ? Oui, comme maçon, comme charpentier. Je ne partage pas cette lecture. »

Ils nous reviennent dessus et la dernière demi-heure de l’Espagne contre le Japon n’a pas été bonne, donc l’équipe n’encaisse pas bien les coups ? : « Un autre cliché. Nous avons joué 270 minutes et vous vous concentrez sur les dix minutes où nous n’avons pas bien joué contre le Japon. L’adversaire joue aussi. Mais je me concentre sur les points positifs. L’Espagne prend toujours des risques, et le reste de l’équipe protège, puis attaque à mort. »

Sandrine Zounon

Sandrine Zounon, journaliste professionnel, passionné du football et web rédacteur sportif à To Foot. Merci de retrouver mes articles sportifs sur le site tofoot.com. Écrivez-moi au : [email protected]

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