Qatar 2022 : Enrique avant le choc face à l’Allemagne « C’est un grand test, nous avons la conviction que nous pouvons gagner »

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DOHA, QATAR – NOVEMBER 22: Luis Enrique, Head Coach of Spain, speaks during the Spain Press Conference at Main Media Center on November 22, 2022 in Doha, Qatar. (Photo by Mike Hewitt – FIFA/FIFA via Getty Images)

Le sélectionneur espagnol Luis Enrique Martinez était en conférence de presse ce samedi 26 novembre 2022 avant son choc de la deuxième journée face à l’Allemagne lors de cette coupe du monde Qatar 2022. Une occasion pour lui de faire le point sur son effectif, et de parler des forces de cette équipe allemande tout en réaffirmant haut ses objectifs.

Luis Enrique sur ce que représente l’Allemagne : « Vous regardez leur chemise et vous voyez quatre étoiles. J’ai joué contre eux en 94 et la différence physique était notable, beaucoup de puissance….. Si quelqu’un sait comment être compétitif, c’est l’Allemagne, si quelqu’un est prêt à changer sa dynamique, c’est l’Allemagne. Leur histoire est là et ils ont des joueurs de classe mondiale. Mais nous avons la conviction que nous pouvons gagner et c’est ce que nous recherchons. »

Sur les espaces que l’Allemagne peut laisser : « L’Allemagne joue toujours en attaque, essaie toujours de presser dans la moitié adverse, essaie toujours de récupérer le ballon….. C’est l’équipe qui nous ressemble le plus et c’est pourquoi c’est un défi pour nous. Ce sera un match ouvert et nous verrons laquelle des deux équipes parviendra à remporter le match. »

Sur la critique de la convocation de Gavi il y a un an : « Le plus surprenant pour tout le monde, c’est que quelqu’un qui a 18 ans et 100 jours ait ce genre de culot. Il suffit de voir à quel point il est habile à se positionner, comment il maîtrise les aspects techniques du football. Regardez ses capacités physiques, même s’il n’a que 18 ans. La course qu’il a… Il faut y aller doucement parce qu’il n’a que 18 ans, mais il peut marquer une époque de son empreinte. »

S’il a davantage peur d’une Allemagne blessée ou d’une Allemagne qui aurait gagné : « On ne sait jamais ce qui est le mieux. Avant de jouer notre match, nous saurons ce qui s’est passé dans le match Japon-Costa Rica, mais cela n’a pas d’importance. L’important pour moi est de contrôler ce que nous pouvons contrôler. L’Allemagne est-elle plus dangereuse en cas de défaite ou de victoire ? On ne sait jamais. »

Sur les sentiments après la “raclée” infligée au Costa Rica : « Avec la normalité. C’est trois points, c’est tout. Nous ne devons pas être trop confiants. L’Allemagne est la bonne équipe pour ne pas être trop confiante, sinon elle vous écrasera. »

Sur les changements dans le onze : « Je n’ai pas un onze pour chaque match, je ne fonctionne pas comme ça : « Nous varions en fonction de ce que nous voyons en formation. Je n’ai pas de onze sélectionné, je peux changer demain matin. En règle générale, je ne répète pas le onze, mais cela repose sur l’idée que vous avez une confiance aveugle dans les joueurs. Nous sommes convaincus que ce n’est pas le onze qui est important, mais les 16 joueurs qui vont jouer. Les changements sont essentiels. J’aime que les joueurs soient conscients de tous les facteurs du jeu depuis l’extérieur. Je me fiche de la composition de l’équipe. L’important est de faire les choses qui nous rapprochent du résultat que nous voulons ».

Rodri en défense centrale : « Cela pourrait changer tout ce que l’Allemagne fait. Ils ont beaucoup de mobilité et si nous la contrôlons, elle peut être bénéfique, mais si nous ne la contrôlons pas, nous pouvons en souffrir. Nous percevons beaucoup de variables, mais Hansi Flick aussi. Il y a des doutes à résoudre que nous ne pourrons clarifier que lorsque le match commencera ».

Qu’est-ce qui l’a le plus surpris jusqu’à présent dans le Championnat du monde ? : « C’est une compétition où l’égalité règne et nous avons vu beaucoup de surprises, c’est la beauté du football. Chacun a sa propre opinion sur qui joue le mieux. J’ai une idée de ce que je vois dans les autres équipes ».

Comment le premier match s’est-il terminé ? : « On espère toujours le meilleur quand on fait ses débuts, mais je ne m’attendais pas à une version aussi puissante. Je suis meilleur pour gérer les problèmes, je suis un connard comme ça. Je suis meilleur pour encourager, résoudre les problèmes…. Mon nerf asturien, de Gijón, ressort mieux dans les mauvais moments, dans les difficultés ».

L’importance d’avoir le ballon : « L’adversaire y est pour quelque chose, mais je ne fais pas mes compositions en fonction de l’adversaire. Qui aura le plus de possession de balle, l’Allemagne ou l’Espagne ? Eh bien, nous allons essayer d’être dominants, d’avoir plus de ballon ? Je me concentre plus sur cela que sur Havertz, un crack. Pour qu’il ne touche pas trop de ballons, le mieux est d’avoir le ballon le plus longtemps possible. »

S’il est possible de répéter le résultat du premier match ? : « Qui sait dans le football, tout a fonctionné pour nous. Vous verrez que le Costa Rica est une bonne équipe. Notre objectif n’est pas de répéter un tel résultat, mais d’amener le jeu là où je pense que nous sommes meilleurs que l’Allemagne. Si nous transformons le jeu en quelque chose de différent, alors il sera différent. C’est vrai que lorsque vous jouez contre une puissance comme l’Allemagne, il y a beaucoup de variables que vous voyez pendant le match. »

Sur les erreurs mentionnées lors de la visite du Roi au vestiaire après le match contre le Costa Rica : « Il y a toujours des erreurs. Je suis affecté par les erreurs que l’on peut contrôler, notamment en matière de positionnement. J’aime jouer en équipe et cela implique une série de responsabilités. C’est un grand test pour nous. Nous voulons montrer que nous n’allons pas spéculer, ni jouer différemment. »

Sandrine Zounon

Sandrine Zounon, journaliste professionnel, passionné du football et web rédacteur sportif à To Foot. Merci de retrouver mes articles sportifs sur le site tofoot.com. Écrivez-moi au : [email protected]

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