Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Le chômage partiel qui bat son plein en Europe n’est pas prêt à faire surface en Angleterre. Puisque les joueurs unis sous leur syndicat se sont opposés à cette mesure collective que subissent la plupart des joueurs des clubs de première division.
La crise sanitaire qi est en cours ne fait de cadeau à personne. Puisque comme toute entreprise, les clubs font face à une baisse considérable des recettes. C’est pourquoi même les institutions les plus solides passent pour le moment à un chômage partiel, en attendant que les activités reprennent. Mais en Angleterre cette mesure ne va pas passer.
En effet, à l’heure où les difficultés économiques pointent le bout de leur nez dans cette crise, le principal syndicat de joueurs qi compte plus de 4000 membres à travers l’Angleterre et le Pays de Galles, refuse pour le moment la baisse ou le report des salaires que les clubs veulent imposer.
« Le syndicat doit d’abord vérifier et s’assurer des difficultés financières certaines de l’employeur avant de pouvoir décider d’une baisse ou d’un report » explique Gordon Taylor, le président de la PFA, qui a surtout peur de voir les joueurs les moins bien rémunérés être à la merci d’une situation précaire. « Il faut un véritable audit des comptes club par club et soumettre la proposition aux joueurs individuellement. (…) On ne peut pas leur imposer la chose sans considération ni nuance. »