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Le mercato hivernal se poursuit et Chelsea est l’un des clubs les plus actifs. Puisque les Blues qui sont dans une situation pas très confortable font leur possible pour revenir au top niveau. C’est ainsi que le club a déjà dépensé 425M€ sur le marché des transferts. Et si tout le monde a commencé par s’inquiéter pour le Fair-play financier, les dirigeants des Blues ont déjà pris de l’avance sur la question.
Chelsea veut revenir au sommet de sa gloire et la méthode choisie pour y arriver par e nouveau président est de recruter les joueurs qui peuvent lui permettre de faire rapidement des résultats. Ainsi, Todd Boehly a déjà dépensé 425 millions d’euros depuis le début de la saison 2022/23, des dépenses qui peuvent avoir un impact immédiat sur le problème du fair-play financier. Toutefois, à Londres, ils ont déjà un plan pour s’assurer que les dépenses n’ont pas un impact immédiat sur les coffres du club de Premier League.
En effet, il est aisé de voir ces derniers temps que la nouvelle tendance à Stamford Bridge est de signer de très longs contrats (plus que d’habitude) pour que l’amortissement des transferts soit “favorable” à Chelsea et pour éviter le fair-play financier. La signature de Mikhail Mudryk en est le dernier exemple. Puisque Chelsea a payé 100 millions d’euros au Shakhtar pour l’ailier, et il a signé un contrat de 8,5 saisons, très étonnant surtout dans le football d’aujourd’hui où tout va très vite. Ainsi, l’Ukrainien a signé jusqu’en 2031, et ce qui peut sembler être une idée pour “attacher” un joueur du présent et du futur, va au-delà de cette simple explication sportive.
Et pour expliquer cette nouvelle tendance, Calcio e Finanza, explique qu’en Italie, le contrat d’un joueur est limité à cinq saisons. En Premier League, ce n’est pas le cas, malgré ce que stipule l’article 18 du Règlement de la FIFA sur le Statut et le Transfert des Joueurs : « La durée minimale d’un contrat est de la date d’entrée en vigueur jusqu’à la fin de la saison, tandis que la durée maximale d’un contrat est de cinq ans. Les contrats d’une autre durée ne sont autorisés que s’ils sont conformes aux lois nationales ». Et justement ces lois permettent l’exception dans la Premier League.
C’est pourquoi comme vous pouvez le constater ces derniers temps, ou du moins la prise de pouvoir de Todd Boehly, Chelsea a signé la plupart de ses récentes recrues (les jeunes, bien sûr) sur de longs contrats :
Les joueurs recrutés par Chelsea de Todd Boehly lors de la saison 2022-2023
Mykhailo Mudryk – 30 juin 2031
Benoit Badiashile – 30 juin 2029
Wesley Fofana – 30 juin 2029
Detro Fofana – 30 juin 2029
Cesare Casadei – 30 juin 2028
Carney Chukwuemeka – 30 juin 2028
Marc Cucurella – 30 juin 2028
Gabriel Slonina – 30 juin 2028
Badiashile a déjà fait ses débuts avec Chelsea.
Badiashile a déjà fait ses débuts à Chelsea.
Il s’agit de “combler” les restrictions du fair-play financier. Ou plutôt de s’y conformer. Mais l’une des questions les plus fréquentes ces jours-ci est de savoir comment Chelsea peut dépenser autant sans “sauter” le fair-play financier ? Et pour y répondre, l’expert en finance sportive Kieran Maguire explique sur Sky Sports News : « Ce que Chelsea a décidé de faire, c’est de répartir le coût des joueurs en les signant sur des contrats très longs ».
Cependant, cela ne sauve pas les Blues comme l’ajoute Kieran Maguire. Puisque selon lui, Chelsea ne peut pas signer des joueurs infinis avec cette stratégie, car à chaque transfert, la masse salariale augmente… et aussi la dépréciation des joueurs, aussi petite soit-elle, s’accumule (l’une sur l’autre). De plus, il y a un problème évident : Chelsea doit se qualifier pour la prochaine Ligue des champions pour maintenir le niveau de ses dépenses. La mission est donc très claire, même si cela semble presque impossible pour le moment.