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Les polémiques qui sont nées de la réaction de Cristiano Ronaldo après son but refusé face à la Serbie vont rester en l’état. Puisque si plusieurs personnes se demandent ce qu’il adviendra désormais du capitaine du Portugal, la question ne se pose même pas en interne. Et c’est son sélectionneur Fernando qui a bien confirmé le Portugais dans son rôle de capitaine.
Au cours de la rencontre opposant la Serbie au Portugal ce week-end, Cristiano Ronaldo a jeté son brassard à terre et a quitté la pelouse pour protester contre la décision du corps arbitral d’annuler son but qui a été bien valide. Un geste qui fait déjà polémique, d’où la nécessité de se demander si le Portugais aura toujours le brassard de capitaine à la prochaine sortie de sa sélection. Mais la réponse est bien évidemment oui, Cristiano Ronaldo aura le brassard de capitaine autour de son bras contre le Luxembourg ce mardi malgré la polémique, a assuré Fernando Santos.
En effet, pour le sélectionneur portugais, le débat n’a jamais existé. C’est pourquoi il a donc ri quand la question lui a été posée ce lundi 29 mars 2021, en conférence de presse. Cristiano Ronaldo peut-il conserver le brassard de capitaine ce mardi, en qualifications à la Coupe du monde 2022, contre le Luxembourg, après l’avoir jeté à terre face à la Serbie samedi (2-2) ? a été la question. Et la réponse du sélectionneur a été très limpide : « Il va garder le brassard, tant que cela n’offense personne, a assuré le technicien portugais. Il est un exemple, vous l’avez écrit des milliers de fois. Tous les joueurs qui participent aux conférences de presse disent la même chose : il est un exemple.
Dans son travail au quotidien, à l’entraînement… il est un exemple pour tout le monde, même dans sa vie privée. S’il avait offensé la sélection ses coéquipiers voire la fédération, alors oui, nous aurions réfléchi, examiné la situation de plus près. Mais rien de tout cela ne s’est produit, a défendu Santos. Personne ne dit que son geste était beau, mais de là à remettre en cause son capitanat ? Il n’a offensé ni ses coéquipiers ni la fédé. Il a été le premier à reconnaître qu’il n’aurait probablement pas dû. »
Pour rappel, auteur de la polémique qui a enflammé l’après-match, l’arbitre Danny Makkelie a publiquement reconnu son erreur et confirmé qu’il s’était excusé auprès de la sélection portugaise et de son sélectionneur. Mais le mal est déjà fait, car après son nul en Serbie (2-2) le Portugal est désormais deuxième de son groupe des qualifications à la Coupe du monde, à égalité de points avec la Serbie, leader du groupe.
