Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Le Real Madrid est annoncé sur la piste du Norvégien Erling Haaland qui est devenue une véritable superstar du cuir rond à Manchester City. Et si Pep Guardiola qui veut déjà prolonger le Norvégien a mis fin à la rumeur, ce n’est pour autant qu’elle a pris un coup de froid, puisque dans la capitale espagnole, on y croit toujours.
En effet, il avait été révélé (comme ce fut le cas avec le Borussia Dortmund qui l’avait aussi nié avant de le reconnaitre finalement) que le Norvégien Erling Haaland à introduire une clause de départ dans son contrat avec Manchester City. Et même si le montant de cette dernière est très élevé pour le Real Madrid, elle favorise la maison blanche de Carlo Ancelotti qui désire signer le Norvégien en 2024. Mais Pep Guardiola ne l’entend pas de cette oreille.
« Il n’a pas de clause de résiliation pour le Real Madrid ou pour toute autre équipe. C’est tout ce que je peux dire. Les rumeurs, les gens qui parlent… On ne peut pas contrôler ça. L’important est que Haaland (22 ans) se soit bien adapté. J’ai l’impression qu’il est incroyablement heureux ici. C’est ce que nous essayons de faire ici pour que les gens restent. Qu’il est extrêmement heureux. Il est incroyablement aimé par tout le monde et c’est la chose la plus importante. » C’est dire que Pep Guardiola a bien conscience qu’il a un colosse sur les bras avec le Norvégien et ses déclarations après la nouvelle exposition de son joueur en Ligue des champions (il a marqué 28 buts en 22 matchs dans la compétition en tant que professionnel), ont bouleversé le marché du football.
Mais malgré sa sortie, dans les bureaux du Real Madrid, on ne s’inquiète pas de la situation actuelle de Haaland, que Guardiola tente d’aérer selon sa propre version. La nouvelle qui est parvenue au board, via des tiers, est que la clause que Guardiola tente de nier a été signée et pourrait permettre au Norvégien de quitter City après deux ans pour 180 millions d’euros. Mais le patron de Man City insiste sur le fait qu’« Il n’y a rien de spécifique signé ». Un refus similaire à celui du directeur général du Borussia, Hans-Joaquim Watke, lorsqu’il a été interrogé sur le cas de Haaland là-bas : « Il n’y a pas de clause », répète le manager à l’envi pour faire retomber la pression sur son joueur, puis sur le club lui-même. Et d’essayer de renouveler son contrat en supprimant la clause.
Mais la réalité, comme aujourd’hui, était très différente à l’époque. Haaland avait une clause signée au Borussia qui lui a permis de partir pour 60 millions, à City, l’été dernier. A cela, il faut ajouter 30 millions (en deux versements de 15 millions) de commissions au père et à la société de feu Mino Raiola. Ce qui a transpiré chez les grands clubs européens qui dominent le marché, et aussi pour le Real Madrid, c’est que Raiola, comme il l’a fait avec Haaland à Salzbourg et à Dortmund, a inclus une clause libératoire après les deux premières années du contrat qui serait activé sous certaines conditions. Cela explique pourquoi la tranquillité d’esprit est totale au Real Madrid dans l’affaire Haaland.
