Luka Modric : « Jouer pour le Real Madrid est un rêve dont je ne veux toujours pas me réveiller »

Modric Luka

HELSINKI, FINLAND – AUGUST 09: Luka Modric of Real Madrid arrives in Helsinki for the UEFA Super Cup Final 2022 at Vantaa Airport on August 09, 2022 in Helsinki, Finland. (Photo by Joosep Martinson – UEFA/UEFA via Getty Images)

Le milieu de terrain croate du Real Madrid Luka Modric est en train de vivre sa dixième année sous la tunique de la maison blanche. Et à cette occasion, le joueur a fait part de ses sentiments dans un entretien accordé à AS. Et le moins que l’on puisse dire est que le joueur se rappel toujours de sa signature qui est le début de sa vie de rêve d’Athlète.

En effet, c’est le 27 août 2013 que Luka Modric a signé au Real Madrid, ce qui lui a permis de réaliser un rêve qu’il nourrissait depuis qu’il était enfant dans son Zadar natal. Dix ans plus tard, à presque 37 ans et avec le numéro 10 sur le dos, le Croate est déjà une légende du club le plus titré du monde. Les preuves sont ces cinq titres de Ligue des champions, quatre Supercoupes d’Europe, quatre Coupes du monde des clubs, trois titres de La Liga, quatre Supercoupes d’Espagne et une Copa del Rey. Pas moins de 21 titres en 439 matchs en blanc, auxquels il faut ajouter le Ballon d’Or, Le Meilleur et le Joueur de l’année UEFA qu’il a reçus en 2018, mettant son empreinte talentueuse sur 32 buts et 74 passes décisives.

C’est dire que Luka Modric a vécu de très bon moment avec la maison blanche, raison pour laquelle il revient sur ses moments émouvants de sa vie pour AS, qui se déroule il y a dix ans aujourd’hui : « Signer au Real Madrid a été l’une des meilleures décisions de ma vie. Jouer ici est un rêve dont je ne veux toujours pas me réveiller. » Et pour réaliser ce rêve, Modric a traversé un certain calvaire étant donné que Tottenham lui avait promis à l’été 2011 que s’il tenait bon un an de plus, ils le laisseraient partir à Madrid en 2012. Mais le moment venu, le patron des Spurs, Daniel Levy, qui exigeait une indemnité hors marché, a refusé de le transférer. Mourinho qui entrainait la maison blanche à cette époque a insisté, car c’était sa demande expresse et Luka a refusé de faire la pré-saison avec les Londoniens, car le club n’avait pas tenu parole avec lui.

Il s’est entraîné seul jusqu’au 27 août, date à laquelle la transaction a été conclue pour 30 millions d’euros plus cinq millions d’euros de variables. Et quand on prend du recul, on se rend compte que le club avait décroché le Jacpot en ce moment, une période sur laquelle le joueur revient : « Cela a été un long processus, mais au final, j’ai pu venir. Je suis très heureux. C’est un grand honneur et une grande fierté d’être dans le plus grand club du monde. Je veux commencer à m’entraîner et à jouer avec ce maillot. Je suis très excité. » C’est avec ces mots sincères qu’il a enfilé sa première chemise blanche, avec le numéro 19 dans le dos. À l’époque, c’est l’Allemand Özil qui portait le 10, mais le temps a remis tout le monde à sa place et finalement le Croate, à l’été 2017, a pris le 10 après le départ de James Rodriguez au Bayern Munich. Aujourd’hui, son maillot est l’un des maillots les plus vendus dans les boutiques du Real Madrid.

Par ailleurs, au terme de cette prodigieuse décennie, Luka Modric réfléchit à l’importance de ce qui a été accompli et au comment, qui est tout aussi important que la réalisation des objectifs : « Cela fait dix saisons ici, mais je commence chacune d’elles comme si c’était la première. Cette année, nous avons déjà remporté quatre titres et de nombreux défis nous attendent. » Dans le vestiaire, Luka est un poids lourd dont l’opinion compte comme s’il était le premier capitaine, une place désormais occupée par Benzema, suivi de Nacho. Luka est le suivant dans la hiérarchie des capitaines, escorté par Carvajal. Et physiquement en forme, le Croate ne se fixe pas de date d’expiration, raison pour laquelle il a un sentiment de gratitude supplémentaire pour tout ce qu’il a vécu au cours de cette prodigieuse décennie : « Je ressens chaque jour l’affection des supporters madrilènes. C’est pourquoi j’essaie de le rendre sur le terrain. Le Bernabéu est très spécial pour moi ».

Govea Agbomahena

Govea Agbomahena, journaliste professionnel, passionné du football et web rédacteur sportif à To Foot. Merci de retrouver mes articles sportifs sur le site tofoot.com. Écrivez-moi au : [email protected]

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