Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Le Real Madrid de Carlo Ancelotti est sans aucun doute un club en qui on ne peut avoir confiance. Puisqu’à chaque qu’il est nécessaire d’enchainer pour faire bonne figure et prendre le large, le club se plante. Et mercredi dernier, c’est encore ce qui s’est produit face à l’Osasuna, alors que le club était à domicile après la victoire face au FC Barcelone dans le clasico dimanche dernier.
Le Real Madrid de Carlo Ancelotti même s’il est leader de LaLiga, est toujours à égalité de point avec trois autres clubs en l’occurrence, le FC Séville, le Betis Séville et la Real Sociedad après 11 journée de Championnat. Et si les hommes de Carlo Ancelotti vont dire qu’ils ont un match de retard, nous vous rappelons que le FC Séville et la Real Sociedad aussi en ont un de retard. C’est dire que l’Italien a raté clairement hier une occasion nette de prendre une petite avance sur le tableau de classement, et ce n’est pas la première fois que cela se produit. C’est la raison pour laquelle la situation commence par agacer au moment où le club trouve pour le moment des prétextes pour justifier cette contre-performance.
En effet, après le nul d’hier, le Real Madrid a montré son désaccord avec l’arbitre de la rencontre Soto Grado, ce dernier qui a décidé de n’accorder que quatre minutes de temps additionnel, estimant que trop de temps a été perdu en seconde période contre Osasuna. Ancelotti est même allé sur le terrain au moment du coup de sifflet final de l’arbitre pour lui parler et lui donner son avis. Mais il n’est pas le seul. Puisque le Bernabéu s’est joint à lui et a sifflé Soto Grado quand il a vu que le panneau du temps additionnel n’indiquait que ces quatre minutes.
Les joueurs blancs et leur entraîneur estiment qu’entre les changements, le temps que Sergio Herrera a mis à sortir du but pendant la majeure partie de la deuxième mi-temps et, en particulier, les deux fois où il a dû être soigné pour un malaise, cela a donné beaucoup plus de temps supplémentaire. Et la vérité est que cela a attiré l’attention, surtout parce que dans presque tous les domaines, on ajoute beaucoup de temps. Sans aller plus loin, les huit que le Barça a reçu à Vallecas face au Rayo en dit long. Ancelotti a même été très clair en conférence de presse : « C’était peu, je n’ai pas le chronomètre, mais la réalité est que le football d’aujourd’hui a besoin de temps efficace, il n’y a pas d’autre moyen ».
Il a été rejoint par son gardien Thibaut Courtois et Carvajal : « Il est compliqué de savoir qui ajoute et quoi. Je suis allé au sol au Camp Nou à cause d’un malaise et ils ont donné sept. Si vous faites quatre changements, plus le gardien de but ? Le problème, c’est qu’il n’y a pas de critères et que vous ne savez pas ce qu’il ajoute et pourquoi. Carvajal était dans la même veine : Herrera n’a perdu que quatre minutes, deux changements à la fin dans lesquels les joueurs sont sortis en marchant… Ils donnent six, sept et huit minutes à chaque match et quatre nous semblent très peu ».
Par ailleurs, la direction du Real Madrid est aussi rentrée dans la danse, puisque Butragueño s’est également plaint sur Movistar du tamponnement de Vinicius à l’intérieur de la surface : « Parfois le VAR intervient et parfois non. Le tampon existe et cela aurait pu arriver. Le tampon est là et il aurait pu le blesser. Quatre minutes ne semblaient pas être le temps qui aurait dû être ajouté ».
