Premier League : Declan Rice, le revers le plus cher de Guardiola
Le technicien espagnol de Manchester City était en conférence de presse ce vendredi 20 mai 2022. Une occasion dont Pep Guardiola a profité pour se prononcer une nouvelle fois sur le titre de la Premier League qui n’est toujours pas joué d’avance, mais aussi sur la Ligue des Champions dont il a été éliminé par le Real Madrid en demi-finale.
La Premier League est-ce le titre le plus satisfaisant ? : « C’est le plus difficile. C’est beaucoup de semaines, beaucoup de matchs, des problèmes de blessures, de bons et mauvais moments… il y a beaucoup de situations différentes. Le succès, c’est d’être là à se battre pour le titre depuis quelques années. Liverpool était inarrêtable lorsqu’il gagnait et nous n’avons pas été à la hauteur, mais le reste des années, nous étions là. Lorsque vous vous battez pour la Premier League, vous en profitez dans le vestiaire. Nos vies sont plus heureuses lorsque nous gagnons, et la victoire permet un meilleur entraînement et une meilleure ambiance. Ce n’est pas un événement unique comme la FA Cup, c’est une question de régularité, jour après jour. »
La Ligue des champions n’est-elle pas importante ? : « Je ne dis pas que ce n’est pas important. J’aimerais bien être à Paris la semaine prochaine, mais c’est différent de gagner 38 matchs ou d’en gagner six ou sept. J’ai toujours aimé la Ligue des champions, c’est agréable. Nous en sommes proches. »
Comment a évolué votre désir de gagner ? : « Avant de gagner le premier titre, nous pensions que ce serait le moment le plus incroyable de notre vie. Mais le lendemain, le soleil se montre et les gens commencent à en demander plus. C’est satisfaisant, mais après un ou deux jours, c’est oublié. Il faut que ce soit comme ça. Nous sommes très concentrés pour gagner à nouveau. En fin de compte, le sentiment n’a pas beaucoup changé non plus. Nous essaierons d’être nous-mêmes. Le football est émotionnel, mais c’est un jeu. Et dans le jeu, il y a des milliers de choses que vous ne pouvez pas contrôler, qui sont une question de chance. Nous jouons pour gagner, mais il y a des aspects que nous ne pouvons pas contrôler. Nous avons une incroyable envie de gagner, nous serons incroyablement heureux. Mais après un, deux ou trois jours, nous recommencerons. »
Avez-vous un message à propos des invasions de terrains ? : « Il faut être prudent en regardant les images de Goodison Park, de Port Vale et d’autres matchs comme la demi-finale des play-offs du championnat. Il y a beaucoup d’émotions, beaucoup de bonheur, l’alcool… c’est dangereux. Nous devons essayer de bien nous comporter, de faire la fête de la bonne manière au bon moment. Ce qui s’est passé hier est dangereux, je comprends Patrick (Vieira). On ne sait jamais comment les gens vont réagir. »
Sur le dernier match de Fernandinho pour Manchester City : « Nous sommes ensemble depuis mon arrivée. Il était déjà là et il est devenu notre capitaine. Nous avons eu beaucoup de bons et de mauvais moments ensemble. C’est un homme généreux qui fait passer l’intérêt de l’équipe avant le sien. Il sait que je suis plus qu’heureux de l’avoir connu dans la vie et d’avoir travaillé avec lui. Je lui souhaite le meilleur pour l’avenir et lors de sa dernière saison au Brésil, il sera peut-être entraîneur. Je suis sûr que nous nous retrouverons à l’avenir. »
Qu’en est-il des rapports sur le possible départ d’Ilkay Gündogan ? : « Il s’est marié, félicitations. Je ne savais pas où il allait, mais il avait la permission. Si vous me demandez personnellement, je veux qu’il reste ici la saison prochaine. Personne ne pense qu’il ne peut pas être ici. Nous ne savons pas, en tant que club, s’il veut partir. Sur Twitter, ils disent qu’il va partir, mais je ne sais pas. Peut-être que vous en savez plus que moi. »
