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Un nouveau fair-play financier va rentrer en vigueur dans les prochains jours. Et si ces nouvelles règles favorisent certains clubs comme le PSG dont le président est également celui de l’ECA (European Club Association), ils défavorisent beaucoup d’autres. Mais Nasser Al-Khelaïfi s’est extasié sur le changement de décor qui s’annonce dans le football continental avec l’introduction de nouvelles règles financières qui aboliront le Financial Fair Play que l’UEFA annoncera officiellement le lors de son Congrès le 7 avril.
En effet, le New York Times a révélé dans la soirée de ce lundi 28 mars 2022 les changements qui seront réglementés par l’UEFA. Entre autres changements, la masse salariale sera réglementée, car les clubs ne pourront pas dépenser plus de 90 % de leurs revenus en salaires à partir de 2023. Ce chiffre tombera à 80% en 2024, puis à 70% en 2025. Il s’agira d’une formule de “salary cap”. C’est dire que l’endettement des clubs sera enfin surveillé de près par l’UEFA, une nouvelle qui ne devrait pas ravir plus d’un.
« Ces derniers mois, nous avons travaillé main dans la main avec l’UEFA pour élaborer les nouvelles règles de viabilité financière qui s’appliqueront à l’avenir, en remplacement des anciennes. Ces nouvelles règles sont conçues pour garantir un meilleur contrôle des coûts, tout en encourageant les investissements qui assureront l’avenir durable à long terme de notre jeu », a déclaré M. Al Khelaïfi au congrès de la CEA.
Mais il ne finit pas sans ajouter : « L’UEFA a intégré de nombreux commentaires de l’ECA, faits au nom de plus de 240 clubs, y compris la manière dont les nouvelles règles doivent être simples, équitables, transparentes et applicables ; ces nouvelles règles sont en préparation depuis plus de 18 mois et sont le résultat du travail incroyablement dur de nombreuses personnes. Merci. »
Par ailleurs, les conséquences de la nouvelle réglementation auront plusieurs bénéficiaires évidents. Les clubs de Premier League, ceux qui génèrent le plus d’argent, seront parmi eux. Egalement le PSG, ne sera plus obligé de vendre des joueurs pour compenser les achats monstrueux. Les seules victimes sont les clubs endettés qui devront se serrer la ceinture au risque de se voir relégué.
Et le premier exemple et le plus probable est le FC Barcelone de Joan Laporta. Sa dette actuelle est de 1,3 milliard d’euros et elle devra la réduire de 10% chaque année. L’une des sanctions envisagées par l’UEFA est la relégation de la compétition pour ceux qui ne s’y conforment pas. Ceux qui sont en Ligue des champions pourraient être relégués en Ligue Europa et ceux qui sont en Ligue Europa en Conférence. C’est dire que le président du club catalan est sous pression avec ces nouvelles règles.
