Enrique : « Notre objectif est de battre le Portugal pour être dans le dernier carré de la Ligue des Nations »

Le sélectionneur de l’Espagne Luis Enrique était en conférence de presse ce vendredi 23 septembre 2022 pour se prononcer sur son match face au Portugal. Une occasion pour lui de se prononcer sur l’équipe qu’il a mise en place et sur beaucoup d’autres sujets qui font l’actualité du football espagnol.

Allez-vous continuer à être l’entraîneur si l’Espagne atteint le dernier carré de la Ligue des Nations ? : « Mon avenir est aujourd’hui. Il n’y a plus de nouvelles. C’est ainsi que nous avons décidé. Je ne suis pas inquiet de ce qui pourrait se passer au-delà du match contre la Suisse. Rien n’a changé. C’est mon accord avec la Fédération. »

Quelle équipe allez-vous mettre en place ? : « Je préfère leur dire d’abord, mais une attaque avec Ferran, Morata et Sarabia n’est pas à exclure. Si nous battons le Portugal, nous serons dans le dernier carré de la Ligue des Nations, ce qui est notre objectif. Saragosse est un cadre magnifique, dans une ville qui a toujours été une ville de football. Je préfère la pression lorsque le ballon roule et que les gens respectent l’hymne de l’adversaire, la Suisse. »

Que pensez-vous de la rébellion au sein de l’équipe nationale féminine ? : « Il s’agit d’une situation anormale et difficile à gérer, mais je ne doute pas que la RFEF saura la gérer de la meilleure façon possible. Je ne peux pas me mettre dans cette situation parce que ça ne m’est pas arrivé. Le seul “et oui”… (Isi) Je connais un joueur, un très bon joueur d’ailleurs, qui est au Rayo Vallecano. »

Vous aimez l’invention du pinganillo ? : « J’aimerais bien continuer avec l’oreillette et qu’elle soit approuvée par l’UEFA, mais ce sera difficile d’y parvenir. Le simple fait d’avoir le droit de dire des choses au pivot me suffit. »

Vous sentez-vous obligé par ce que l’équipe nationale de basket-ball a réalisé lors du championnat européen ? : « J’espère que nous pourrons répéter l’exploit de l’équipe nationale de basket-ball. J’ai une équipe pleine de stars qui courent sans le ballon et qui, avec le ballon, savent comment jouer. Je fais confiance à ce que je vois à l’entraînement et j’ai eu la meilleure semaine depuis que je suis entraîneur car les joueurs ont tout donné. Je suis très optimiste quant à ce qui est à venir. Mais la Suisse sait comment jouer et ce ne sera pas un match facile. Actuellement, ils sont derniers du groupe et cela les met en danger de rester dans la division, ce qui complique tout et les motivera. »

Comment avez-vous vu Borja Iglesias ? : « Borja Iglesias a eu un rythme effréné, comme Nico Williams. Mais eux, qui sont nouveaux, et aussi tous les autres. Ils sont dans un moment exceptionnel et sont prêts à concourir. »

Comment va Ferran ? : « J’ai vu Ferran comme les autres, très motivé et en bonne forme. Il a des chiffres spectaculaires et je n’ai aucun doute sur son profil, qu’il traverse des périodes plus ou moins bonnes. Parce que c’est quelque chose qui arrive à tout le monde. Mais c’est la première fois que je vois tout le monde aussi bien, prêt à jouer. Je pourrais tirer au sort dans l’équipe car sur les 25, tous pourraient être titulaires. Je passe plus de temps à penser à notre équipe qu’à nos adversaires, car je suis plus intéressé par ce que nous faisons. »

Qu’attendez-vous de La Romareda ? : « Saragosse me rappelle de bons souvenirs, et c’est parce que je suis toujours venu ici en tant qu’équipe extérieure. La foule est compacte et l’atmosphère est footballistique. Je suis sûr que les gens vont nous encourager et j’espère que Saragosse et mon Sporting reviendront bientôt en première division. »

Panda et Morata peuvent-ils jouer ensemble ? : « Les bons joueurs peuvent toujours jouer ensemble. L’équipe nationale a son propre style, que l’un ou l’autre joue. C’est un sport d’équipe et c’est ainsi que nous l’avons assimilé. »