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Les Blues de Chelsea sont directement impactés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de voix se lèvent contre le dirigeant du club anglais Roman Abramovich qui serait un proche du président russe. C’est donc pour anticiper les futures décisions sur la situation que l’oligarque russe laisse le contrôle du club anglais.
En effet, longtemps au centre des attentions après le conflit entre l’Ukraine et la Russie, Roman Abramovich a finalement décidé de se retirer de la gestion de Chelsea. Et c’est à travers un communiqué que l’oligarque russe a annoncé sa décision. « Au cours de mes presque 20 ans en tant que propriétaire de Chelsea, j’ai toujours considéré que mon seul rôle était de gérer le club, un travail qui garantit que nous avons autant de succès que possible aujourd’hui, et aussi à l’avenir, tout en jouant un rôle important dans nos communautés.
J’ai toujours pris des décisions dans le meilleur intérêt du club. Je m’engage à perpétuer ces valeurs. C’est pourquoi je remets aujourd’hui le soin et l’intendance de Chelsea aux commissaires de la Fondation Chelsea. Je pense qu’ils sont mieux placés que moi pour veiller aux intérêts du club, des joueurs, de l’équipe d’entraîneurs et des supporters » a posté le dirigeant russe.
Pour rappel, Roman Abramovich fait l’objet de nombreux débats au Royaume-Uni depuis la semaine dernière. Et la mauvaise pour lui, est qu’il serait sanctionné si la proposition du parti d’opposition était acceptée. Selon The Times, Chelsea pourrait faire faillite si le gouvernement britannique gèle les actifs financiers d’Abramovitch, ce qui pourrait conduire à exiger du club londonien qu’il rembourse 1,5 milliard de livres sterling – 1,8 milliard d’euros au taux de change actuel. C’est le chiffre que le propriétaire aurait prêté au club bleu et qui pourrait servir d’argument face à une hypothétique menace du gouvernement présidé par Boris Johnson.
Hier encore, il a été rapporté que les nouveaux propriétaires potentiels de Chelsea envisagent une offre dans les prochains jours. Parmi les personnes intéressées figure Sir Jime Ratcliffe, président du groupe chimique Ineos, qui a racheté Nice en 2019 et possède également une équipe cycliste. En plus de Ratcliffe, d’autres investisseurs américains seraient également intéressés, comme l’a noté Bloomberg. En attendant d’éventuelles offres, le gouvernement britannique n’a pas pris de décision définitive concernant Abramovich.
