Barça : Koeman réagit à l’agression dont il a été victime en conférence de presse avant Vallecano

Le technicien néerlandais du FC Barcelone était en conférence de presse ce mardi 26 octobre 2021 avant sa rencontre de demain face au Rayo Vallecano dans le cadre de la 11^e journée de LaLiga espagnole. Une occasion pour lui de revenir sur l’agression dont il a été victime après la clasico perdu et sur l’actualité de son club.

Koeman sur le Rayo Vallecano : « C’est une équipe qui s’est présentée au dernier moment, mais elle réalise une belle saison. Je me souviens du match de la coupe et c’était un match compliqué. Si nous suivons la ligne des trois derniers matchs, nous avons une chance de gagner le match ».

Koeman, à propos des incidents avec les supporters : « Je ne pense pas qu’il y ait une solution. Pour moi, il s’agit plutôt d’un problème social, il ne s’agit pas d’être culé. C’est plus une question d’éducation, ils n’ont pas de valeurs. L’atmosphère sur le terrain était extraordinaire, même à 0-2. Nous ne devons pas faire trop attention, et on dirait que c’était seulement avec moi, mais c’était avec beaucoup de joueurs, avec leurs familles. C’était peut-être plus exagéré avec moi, mais même Carles Puyol a dû souffrir. Le club sait que cela ne peut pas se répéter et doit chercher une autre formule. Nous ne devrions pas y accorder plus d’attention, c’est un problème social qui se pose partout dans le monde, pas seulement ici ».

Sur les blessures : « En général, nous sommes tous préoccupés par les blessures que nous avons eues. La presse semble avoir révélé qu’il était furieux et qu’il y a eu une réunion. Nous sommes inquiets de savoir comment les joueurs peuvent revenir. Avec Pedri, Dembélé ou Araujo, nous ne fixons pas de date, il y a toujours des choses. Nous parlons aux médecins tous les jours, donc si vous leur parlez tous les jours, il n’y a pas besoin de se mettre en colère parce que vous savez ce qui se passe. »

Sur la question de savoir s’il fera asseoir Dembele s’il ne renouvelle pas son contrat : « La chose la plus importante est qu’Osumane reste avec nous. Une autre chose est que s’il ne veut pas renouveler, en tant que club, nous devrons parler de la meilleure façon de gérer cette situation, mais nous n’avons pas encore parlé de cette stratégie s’il ne renouvelle pas ».

S’il a envisagé de démissionner face à ces incidents : « C’est vrai que je n’aime pas ça, je préfère les applaudissements à ça, mais encore une fois, les gens qui connaissent la situation du club et de l’équipe, sans regarder un résultat décevant contre Madrid, savent qu’il y a des choses positives. Je suis un grand garçon dans cette affaire, je veux profiter de l’atmosphère qui régnait sur le terrain l’autre jour. J’accepte les résultats. Je veux profiter, si c’est huit ans, huit ans, si c’est un an, un an et si c’est trois mois, trois mois ».

Sur la place de titulaire de Kun : « Il s’est entraîné pendant deux semaines, il n’est pas encore prêt pour 90 minutes, mais il est prêt à commencer ou à entrer en jeu en seconde période ».

Sur le fait de savoir s’il est difficile en tant qu’entraîneur : « Cela dépend, si les résultats sont bons ou mauvais et de l’équipe dans laquelle vous êtes. Ancelotti m’a encouragé, il connaît parfaitement la situation car il a été dans de grandes équipes ».

Sur la nécessité de gagner le premier match à l’extérieur : « Il y a toujours un besoin de gagner, et encore plus après la défaite de l’autre jour. L’équipe est capable de bien réagir. »

Sur le fait qu’un autre entraîneur ne serait pas capable de supporter la pression qu’il subit : « Je ne sais pas, il est important de connaître la maison, d’être un ancien joueur ici et d’avoir du caractère si le vent est contre vous. Je suis comme ça et je veux voir jusqu’où je peux aller. »

Sur le fait de savoir s’il s’amuse : « Il y a des choses en tant qu’entraîneur que vous n’aimez pas, mais j’aime être avec les joueurs, préparer les matchs, analyser et devoir décider, c’est ce que j’aime. L’autre jour, j’ai adoré le match, pas le résultat parce que c’était un Clasico, mais l’atmosphère. Après un an et quelques moi, avoir cette ambiance sur le terrain dans un match qui s’est joué sur des détails. Nous méritons un autre résultat, nous avons eu besoin d’un peu de chance. Ces choses sont ce que j’aime, et si le jour vient où je n’aime pas ça, je partirai et jouerai au golf cinq jours par semaine. Je comprends que c’est une situation délicate, mais il y a un avenir dans ce club. »

Sur Demir et Riqui Puig : « Demir est un jeune joueur, il a eu des minutes au début. Ce n’est pas facile. En ce qui concerne Riqui Puig, il a beaucoup de concurrence au milieu de terrain et nous choisissons ce qui est le mieux pour l’équipe ».

Sur Ansu : « Il a eu un certain malaise, qui ne provient pas de la blessure qu’il a eue, et il est toujours incertain. Je l’ai mis sur la liste mais nous ne déciderons pas avant demain matin s’il voyagera avec nous. »

Sur Memphis : « Je connais bien Memphis et lors des derniers matchs, il n’a pas pu être décisif, il le sait, il est autocritique et nous essayons d’améliorer les choses pour voir où il peut faire le jeu ou pas. Il sait parfaitement qu’il doit s’améliorer ».

Sur le retour de Pedri à Lisbonne : « Nous avons parlé avec les médecins et les physios. Je ne peux pas décider si je n’ai pas l’accord du médecin, on peut prendre des risques en finale. Chez un joueur vétéran, vous écoutez son avis, un jeune joueur veut jouer, mais c’est au médecin de décider ».

Sur les incidents : « J’ai les images car il y avait deux personnes à l’arrière qui filmaient pour un documentaire, ma femme à côté de moi. Il y avait un gars d’Arsenal devant, il y a eu un moment où j’ai dit que j’allais sortir, mais finalement j’ai décidé de ne pas le faire (rires). Quand vous sortez, il y a beaucoup de caméras, beaucoup de téléphones, beaucoup de Tik-tok pour leurs fans… c’est un problème social que nous avons et il vaut mieux mettre son énergie dans d’autres choses ».