Lionel Messi : « Je ne sais pas si je serai à la Coupe du monde 2026 »
Le sacre du FC Barcelone en Supercoupe d’Espagne est plus qu’une victoire pour un titre. Puisque si cette dernière donne au FC Barcelone un nouveau plan de jeu sur lequel son entraineur pourrait surfer le reste de la saison pour aller chercher LaLiga qu’il désire tant, il a aussi mis à nu son plus grand rival.
La première victoire de Xavi Hernandez qui a conduit à son premier titre est plus importante que le trophée lui-même. Puisque la façon et la manière valident la voie à suivre et jettent le doute sur le Real Madrid, méconnaissable à ce stade de la saison en pleine crise d’identité et de jeu qui serait encore pire sans la figure charismatique de Courtois.
En effet, lors de cette finale de la Supercoupe à Riyad, le Barça a bousculé son grand rival, s’est révélé en tant qu’équipe et a donné corps à un plan tactique qui pourrait lui servir pour le reste de la saison. L’utilisation de quatre milieux de terrain, une approche plus prudente du pressing, la hiérarchie de leurs trois défenseurs (Araújo, Koundé et Christensen) et la force dans les surfaces de réparation ont submergé Madrid.
Et si les cartes de Carlo Ancelotti se sont retrouvées brouillées, c’est parce que l’Italien n’a pas su remédier au démantèlement défensif de son équipe. Les fissures entre les lignes s’aggravent, l’apathie dans les duels se répète trop souvent et les erreurs individuelles de poids conditionnent toute réponse.
Quoi qu’il en soit, Madrid s’est incliné en beauté non seulement grâce à sa performance criminelle, mais aussi parce que l’idée du match que Xavi avait en tête a été réalisée dans les moindres détails, ce qui révèle les plus grandes faiblesses de cette équipe madrilène qui n’inspire plus confiance.